Hésitation

Le 3ème tôme est pour moi, défiinitivement le plus drôle en matière de dialogue... les joutes entre Jacob et Edward sont absolument délicieuses, et Bella a un sens de la répartie que j'admire...




p 16 :
Petit ami... [...] Ces mots n'étaient pas les bons, n'exprimant en rien l'engagement éternel qui était le nôtre. Certes les termes "destinée" ou "sort" sonnaient ridicule dans une conversation courante. Edward en avait un autre à l'esprit, origine de ma tention. Rien que d'y songer j'étais nerveuse. "Fiancée". Pouah ! J'en frissonnais.


p 56 :
Il m'écarta de lui, brisant l'étau de mes bras sans difficulté - il ne s'était sans doute pas rendu compte que j'y avais mis toutes mes forces. Un rire guttural lui échappa. Ses yeux luisaient du désir qu'il disciplinait avec une rigueur ahurissante.
_ Ah Bella ! Soupira-t-il.
_ Je m'excuserais si j'étais désolée, mais ce n'est pas le cas.
_ Ce que je devrais regretté, ce qui n'est pas le cas non plus. Je crois que je vais retourner sur le lit.
_ Si tu estimes que c'est nécessaire.


p 58 :
[...] Au bout d'un instant je reconnus l'auto-radio qu'Emmett, Rosalie et Jasper m'avaient offert lors de mon dernier anniversaire [...]
(E) _ Nom d'un chien ! s'exclama Edouard horrifié. Que lui as-tu fais subir ?
(B) _ Je n'arrivais pas à l'extraire du tableau de bord.
_ Alors tu t'es sentie obligée de le torturer ?
_ Je ne suis pas douée avec les outils, tu le sais. C'était involontaire.
_ C'est un meurtre oui ! assena-t-il en secouant le menton, l'air faussement tragique.


P 89 :
Edward se posta à quelques mètres de [Jacob]. [...]
(E) _ Il te suffisait de téléphoner, lâcha-t-il sur un ton glacial.
(J)_ Désolé, ricana Jacob, je n'ai pas de sangsues dans mon répertoire.
_ J'étais joignable chez Bella. [...] Ici n'est pas le bon endroit, Jacob, reprit Edward. Pourrions-nous en rediscuter plus tard ?
_ Ben tiens ! Sûr que je vais passer à ta crypte après les cours.


p 153 :
(E)_ Bella..., commença-t-il avant de s'interrompre en plissant le nez, comme gêné.
(B)_ Qu'y a-t-il encore ?
_ Eh bien... sans vouloir te vexer, tu sens le chien.


p 157 :
(B)_ Je ne pourrai pas me libérer samedi, en fin de compte.
(J) _ Foutus buveurs de sang, râla-t-il après une seconde de silence. Je le croyais absent. Tu n'as donc pas le droit de vivre un peu quand il n'est pas là ? Il t'enferme dans un cercueil ?


p 159 :
(Bella laisse un message sur le répondeur d'Edward, après que celui-ci est demandé à Alice de l'enlever)
_ Tu as des ennuis, mon pôte, articulai-je lentement en insistant sur chaque syllabe. De gros ennuis. Les grizzlis enregés te paraitront adorables quand tu verras ce qui t'attend à ton retour.


p 339 :
(B)_ Viens me chercher s'il te plait.
(E)_ Je suis en route. Que se passe-t-il ?
_ Je voudrais que Carlisle examine ma main. Elle est cassée me semble-t-il.
[...]
_ Comment est-ce arrivé ? demanda Edward.
_ J'ai donné un coup de poing à Jacob.
_ Bien. Navré que tu te sois fait mal.
_ Je regrette de ne pas lui avoir fait mal à lui.
_ Je peux t'arranger ça, si tu veux.
_ Je n'en attendais pas moins de toi, merci.
_ Voilà qui ne te ressemble pas. La raison de ce coup ?
_ Il m'a embrassée.
Pour seule réponse, j'eus droit au rugissement du moteur tandis que la voiture accélérait.
(C)_ Il vaudrait mieux que tu t'en ailles, Jake, lâcha Charlie, dans la pièce voisine.
(J)_ Je préfère rester si vous n'y voyez pas d'inconvénient.
_ C'est toi qui choisis, marmonna mon père. Il s'agit de ta mort, pas de la mienne.
(E) _ Le clébard est encore dans les parages ? Finit par reprendre Edward.
(B)_ Oui.
_ Je suis au coin de la rue.


p 342 :
(E à J)_ Je ne vais pas te tuer maintenant, lui lança Edward sur un ton si pacifique que ces paroles en sonnèrent d'autant plus menaçantes. Je ne tiens pas à bouleverser Bella.
(B)_ Je t'en prie ! grommelai-je. Ne te gêne pas pour moi.
_ Tu le regretterais demain, objecta-t-il en me souriant et en effleurant ma joue. Mais toi, reprit-il en fixant Jacob, si tu me la ramènes une nouvelle fois abîmée, et je me fiche d'en connaître la raison, qu'elle ait trébuché ou qu'un météore lui soit tombé sur le crâne, bref, si elle ne revient pas en parfait état, tu te retrouveras à courir sur trois pattes. Pigé, espèce de sâle cabot ?
Jacob se contenta de lever les yeux au ciel, guère impressionné.
_ Ne t'inquiète pas, il est hors de question que je retourne là-bas maugréai-je.
_ Et si tu l'embrasses encore, enchaîna Edward en m'ignorant, je te jure que je te brise la nuque.
(J) _ Imagine un peu qu'elle en ait envie ? riposta Jacob avec arrogance.
_ Ha ! Rouspétai-je.
_ Si c'est ce qu'elle veut, je ne m'y opposerai pas, répondit Edward, sans émotion. Seulement attends qu'elle te l'ait demandé au lieu de prendre tes désirs pour des réalités.
_ Ca c'est sûr, lançai-je.
_ Bon si tu as fini ta leçon de morale, rétorqua Jacob vaguement agacé, occupe-toi donc de la faire soigner.
_ Dernière chose. Sache que je me battrai moi aussi. Je ne considère rien comme acquis, et je lutterai avec plus de vigueur que toi.
_ Tant mieux. Ce n'est jamais drôle quand l'adversaire déclare forfait.
_ Elle m'appartient, gronda Edward la voix dure. Je n'ai pas dit que je me battrai proprement.
_ Moi non plus.
_ Alors, bonne chance.
_ Et que le meilleur gagne ! le meilleur homme, s'entend.
_ C'est ça... chiot.


p 481
(Edward et Bella sont dans une tente, et elle meurt de froid, Jacob, est rentré et s'est glissé dans le duvet de Bella pour la réchauffer)
(J)_ Essaye de te détendre, me conseilla-t-il quand je fus secouée par un nouveau frisson. Tu auras chaud dans une minute. Bien sûr ça irait plus vite si tu te déshabillais.
Edward grogna aussitôt.
_ C'est juste une constatation, se défendit Jacob. Une technique de survie basique.
(B)_ C-c-c-c-c-ca s-s-s-suffit, J-j-j-jake ! m'emportais-je, en me gardant bien cependant de m'éloigner de lui.
_ Ne t'inquiète pas du buveur de sang, répondit-il avec suffisance. Il est jaloux.
_ Oui, admit Edward [...]. Tu n'imagines même pas à quel point je voudrais être à ta place clébard.
_ Chacun ses limites, plastronna Jacob avant d'ajouter sur un ton plus amer : au moins tu sais qu'elle préférerait que ce soit toi.
_ Vrai.


p 484
(toujours dans la tente)
(E)_ S'il te plaît ! siffla soudain Edward. Fais un effort !
(J)_ Quoi ? Chuchota mon ami, surpris
_ Essaye de contôler ton cerveau.
_ Personne ne t'a demandé de l'écouter, protesta Jacob sur un ton de défi derrière lequel perçait un certain embarras. Sors de ma tête !
_ J'aimerais bien, figure-toi. Seulement, tes fantasmes sont bruyants. On dirait que tu les cries !
_ Je vais têcher de les garder pour moi, se moqua l'autre.


p 486
(E)_ Merci, murmurra Edward. Aussi bizarre que ça puisse sembler, je suis content que tu sois là.
(J)_ Autrement dit, tu as beau avoir une envie folle de me tuer, tu es soulagé qu'elle ait chaud.
_ Cette trève n'est facile pour personne.
_ J'en étais sûr ! Tu es aussi jaloux que moi.
_ Pas au point de l'afficher, contrairement à toi. Cela ne te rend pas service, sache-le.
_ Tu es plus patient que moi.
_ Normal, j'ai cent ans d'expérience. J'ai passé un siècle à l'attendre.


p 487
(J)_ Comment réagirais-tu si elle changeait d'avis ? s'enquit l'indien.
(E)_ Cela aussi, je l'ignore.
_ Tenterais-tu de me tuer ?
_ Non.
_ Pourquoi ?
_ Tu me crois vraiment capable de la blesser de cette manière ?
_ Hum... tu as raison. N'empêche... des fois...
_ Des fois, l'idée est alléchante.


p492 :
(J)_ Tu as été plus franc que je ne le méritais. Merci Edward
(E)_ De rien. Je te répète que je te suis reconnaissant de ta présence ici cette nuit. Si nous n'étions pas des ennemis naturels, et si tu ne t'efforçais pas de me ravir Bella, je crois que je pourrais t'apprécier.
_ Et toi, si tu n'étais pas un vampire répugnant qui s'apprête à boire la vie de la fille que j'aime... non, même comme ça, je n'y arriverais pas.


p493 :
(J) _ Quand cette trève prendra-t-elle fin ? Au lever du jour, ou attendrons-nous la fin de la bagarre ?
Le silence s'installa tandis que tous deux méditaient la question.
_ Au lever du jour, soufflèrent-ils enfin comme un seul homme.
Ils rirent.
(E)_ Dors bien Jacob, profite de cette nuit.
Le silence retomba, et la tente retrouva son calme. [...]
_ Je n'entendais pas cela de façon littérale, grogna soudain Edward.
_ Désolé, chuchota Jacob. Tu n'as qu'à nous laisser qu'on ait un peu d'intimité.
_ Faut-il que je t'aide à t'endormir ?
_ Tu peux toujours essayer, ce serait marrant.
_ Ne me tente pas, loup. Ma patience a quelques limites quand même.